Valorisation agroviticole de l’effet terroir par l’enherbement des sols

Les études développées par l’INRA et l’UV, à Angers, concerne les terroirs viticoles et leur gestion optimisée, tant du point de vue agroviticole qu’oenologique. Les travaux antérieurs (Morlat, 1989) ont permis de donner une dimension scientifique au concept de terroir viticole et ont démontré l’influence considérable de ce facteur de production sur la qualité et la typicité des vins (Asselin et al, 1992). Une méthodologie de caractérisation intégrée des terroirs, s’appuyant sur « l’Unité Naturelle Terroir de Base » (considérée comme la plus petite unité spatiale de territoire utilisable dans la pratique, et dans laquelle la réponse de la vigne est homogène), a été mise au point (Riou et al, 1995).

Les terroirs identifiés et cartographiés selon cette méthode occupent une surface qui varie de quelques hectares à plusieurs centaines d’hectares. Ils peuvent constituer la base d’un zonage pour une région viticole, à partir duquel on peut envisager d’une part, une utilisation rationnelle de l’effet terroir à l’échelle de l’exploitation viticole, et d’autre part une gestion parcellaire des itinéraires techniques.