Des enjeux individuels à l’action collective
Abstract
Avec la Fédération des Syndicats Viticoles de l’Anjou et le Syndicat Viticole Angevin pour la vente directe à la Propriété, l’Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers a été amenée à réaliser, en 1995, une enquête auprès des viticulteurs du Maine et Loire, dans la perspective d’un regroupement de l’offre d’une partie des vins destinés à la vente directe (Huet, 1995). Cette activité commerciale est confrontée à l’effet pervers suivant : tous les viticulteurs ne peuvent écouler la totalité de leur production en vente directe si bien qu’ils sont amenés à brader leurs invendus auprès du négoce. Cette part d’invendus de la vente directe n’est pas mise en marché au meilleur prix, elle tire donc à la baisse l’ensemble des prix du bassin de production. La solution envisagée par les responsables professionnels angevins concerne le regroupement de l’offre. Ainsi l’idée est-elle lancée, mais qu’est-il possible de faire, avec qui, et comment ?
DOI:
Issue: Terroir 1996
Type : Poster
Authors
Sociologue, Enseignant – Chercheur, Ecole Supérieure d’Agriculture
55 rue Rabelais – B.P. 748 49007 ANGERS cedex 01