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Carbon and environmental footprint of wine: impact figures and good practices to implement

Abstract

Increasing concentrations of greenhouse gases (GHGs) in the atmosphere due to human activities are leading to a rise in the average temperature of the atmosphere. Among the scenarios established by the un’s intergovernmental panel on climate change (ipcc), only two enable us to achieve the minimum objective of the paris agreements signed at cop 21 in 2015: staying below +2°c after 2050. Both scenarios forecast a rapid reduction in GHG emissions as early as 2025, thanks to strong international cooperation, the priority given to sustainable development and responsible consumer choices. The paris agreements call for global carbon neutrality by 2050 as a minimum to achieve the main objective. In november 2019, france drew up the 2nd stratégie nationale bas carbone (snbc), which sets objectives in line with the paris agreements: achieving carbon neutrality by 2050 while reducing the carbon footprint of French people, through imported products (mtes, 2020). To achieve these goals, the trajectory targeted is: reduce GHG emissions by 40% by 2030 compared with 1990; reduce GHG emissions by 84% by 2050 compared with 1990; increase carbon sinks (soil, biomass, technological sinks) by 50% by 2050 compared with 2019. France’s carbon footprint in 2019 was estimated at 791 mt co2e (sdes, 2020). Taking the current reference of a bottle of wine in france (agribalyse) and French wine production in 2019, we conclude that the wine industry’s carbon footprint represents 0.7% of the French carbon footprint. It can be estimated that, in terms of direct emissions alone, viticulture accounts for 0.9% of agricultural emissions (Agribalyse 3.1, 2024; citepa, 2021). The order of magnitude of the carbon footprint of wine over its entire life cycle is 1 kg to 1.5 kg co2e/l of wine. The carbon footprint of the French wine industry is generally structured as follows: – packaging: 40% to 50% of emissions (manufacture of materials, especially the bottle); – viticulture: 15% to 20% (fuel consumption and fertilizer production); – distribution: 15% to 20% (fuel; – vinification: around 10% (electricity consumption). Best practices for reducing the wine industry’s carbon footprint are identified and quantified by ifv for each of the 4 stages: – packaging: lightweight glass and recycled glass bottles, alternatives to glass bottles (wine boxes, cans, pet bottles); – viticulture: organic fertilization, reduced fuel consumption (adjustments, planting densities, work organization, electric or animal traction, etc.), trellising methods, grassing, returning shoots to the soil, planting hedges; – distribution: rail and sea transport, reuse of glass bottles; – vinification: refrigerants, thermal insulation of buildings and tanks, etc. The carbon footprint quantifies the contribution to climate change, but does not cover the full range of environmental impacts. Lifecycle analysis is a more comprehensive method, integrating other indicators such as fine particle emissions into the air, water eutrophication (nitrogen and phosphorus overload), freshwater ecotoxicity (emissions of organic and inorganic pollutants), water consumption and so on. In terms of freshwater ecotoxicity and eutrophication indicators, water pollution resulting from the transfer of pollutants to vines (phytosanitary products, nitrates, phosphorus and metals) is a key issue (50% and 40% of impacts respectively). Similarly, water abstraction in the cellar accounts for 37% of the pressure on water resources over the wine’s entire life cycle.

Empreinte carbone et environnementale du vin : chiffres d’impact et bonnes pratiques à mettre en oeuvre

L’augmentation des concentrations en gaz à effet de serre (ges) dans l’atmosphère dues aux activités humaines a comme conséquence l’augmentation de la température moyenne de l’atmosphère. Parmi les scenarios établit par le groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’onu (le giec), seuls deux permettent d’atteindre l’objectif minimal des accords de paris signés lors de la cop 21 en 2015 : rester en-dessous des +2°c après 2050. Ces deux scénarios prévoient une réduction rapide des émissions de ges dès 2025, grâce à la forte coopération internationale, la priorité donnée au développement durable et les choix responsables des consommateurs. Les accords de paris préconisent d’atteindre à minima la neutralité carbone à l’échelle mondiale d’ici 2050 pour atteindre l’objectif principal. La France établit en novembre 2019 la 2ème stratégie nationale bas carbone (snbc) qui fixe des objectifs à la hauteur des accords de paris : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 tout en réduisant l’empreinte carbone des français, à travers les produits importés (mtes, 2020). Pour atteindre ces objectifs, la trajectoire visée est : réduire de 40% les émissions de ges d’ici 2030 par rapport à 1990 ; réduire de 84% les émissions de ges d’ici 2050 par rapport à 1990 ; augmenter de 50% des puits de carbone (sols, biomasse, puits technologiques) d’ici 2050 par rapport à 2019. L’empreinte carbone de la France a été estimée en 2019 à 791 mt de co2e (sdes, 2020). En prenant la référence actuelle d’une bouteille de vin en France (Agribalyse) et la production française de vin en 2019, on en conclut que l’empreinte carbone de la filière vin représente 0,7 % de l’empreinte carbone française. On peut estimer que sur les seules émissions directes, la viticulture représente 0,9% des émissions agricoles (Agribalyse 3.1, 2024 ; citepa, 2021). L’ordre de grandeur de l’empreinte carbone du vin sur tout son cycle de vie est de 1 kg à 1,5 kg co2e/l de vin. L’empreinte carbone de la filière viticole française est généralement structurée de la manière suivante : – conditionnement : 40% à 50% des émissions (fabrication des matières et notamment de la bouteille) ; – viticulture : 15% à 20% (consommation de carburant et la fabrication des engrais) ; – distribution : 15% à 20% (carburant) ; – vinification : environ 10% (consommation d’électricité). Des bonnes pratiques permettant de réduire l’empreinte carbone du secteur vitivinicole sont identifiées et chiffrées par l’ifv pour chacune des 4 étapes : – conditionnement : bouteilles en verre allégé et en verre recyclé, modes de conditionnement alternatifs à la bouteille en verre (outre à vin, canette, bouteille en pet) ; – viticulture : fertilisation organique, diminution de la consommation de carburant (réglages, densités de plantation, organisation du travail, traction électrique ou animale…), modes de palissage, enherbement, retour au sol des sarments, plantation de haies ; – distribution : transport ferroviaire et maritime, réemploi de la bouteille en verre ; – vinification : fluides frigorifiques, isolation thermique des bâtiments et cuves… l’empreinte carbone quantifie la contribution au changement climatique mais elle ne permet pas d’embrasser la diversité des impacts environnementaux. La méthode l’analyse de cycle de vie est une méthode plus complète qui permet d’intégrer d’autres indicateurs comme l’émission de particules fines dans l’air, l’eutrophisation des eaux (surcharge d’azote et de phosphore), l’écotoxicité de l’eau douce (émissions de polluants organiques et inorganiques), la consommation d’eau, etc. Sur les indicateurs écotoxicité de l’eau douce et eutrophisation, les pollutions de l’eau issues de transferts de polluants à la vigne (produits phytosanitaires, nitrates, phosphore et métaux) sont des enjeux prégnants (respectivement 50% et 40% des impacts). De même, le prélèvement d’eau en cave représente 37% de la pression sur la ressource en eau sur le cycle de vie total du vin.

La huella de carbono y medioambiental del vino: cifras de impacto y mejores prácticas a aplicar

El aumento de las concentraciones de gases de efecto invernadero (gei) en la atmósfera como consecuencia de las actividades humanas está provocando un incremento de la temperatura media de la atmósfera. De los escenarios establecidos por el grupo intergubernamental de expertos sobre el cambio climático (ipcc) de la onu, solo dos permiten alcanzar el objetivo mínimo de los acuerdos de parís firmados en la cop 21 de 2015: mantenerse por debajo de +2 °c después de 2050. Ambos escenarios prevén una rápida reducción de las emisiones de gei a partir de 2025, gracias a una fuerte cooperación internacional, a la prioridad concedida al desarrollo sostenible y a las elecciones responsables de los consumidores. Los acuerdos de parís exigen la neutralidad mundial del carbono en 2050 como mínimo para alcanzar el objetivo principal. En noviembre de 2019, francia elaboró la 2ª estrategia nacional baja en carbono (snbc), que establece objetivos en línea con los acuerdos de parís: lograr la neutralidad de carbono para 2050, al tiempo que se reduce la huella de carbono de los consumidores franceses a través de productos importados (mtes, 2020). Para alcanzar estos objetivos, la trayectoria prevista es: reducir las emisiones de gei en un 40% de aquí a 2030 con respecto a 1990; reducir las emisiones de gei en un 84% de aquí a 2050 con respecto a 1990; aumentar los sumideros de carbono (suelo, biomasa, sumideros tecnológicos) en un 50% de aquí a 2050 con respecto a 2019. La huella de carbono de francia en 2019 se estimó en 791 mt co2e (sdes, 2020). Tomando la referencia actual de una botella de vino en francia (agribalyse) y la producción francesa de vino en 2019, se concluye que la huella de carbono del sector vitivinícola representa el 0,7% de la huella de carbono francesa. Se puede estimar que, sólo en términos de emisiones directas, la viticultura representa el 0,9% de las emisiones agrícolas (agribalyse 3.1, 2024; citepa, 2021). El orden de magnitud de la huella de carbono del vino en todo su ciclo de vida es de 1 kg a 1,5 kg co2e/l de vino. La huella de carbono de la industria vitivinícola francesa suele estructurarse de la siguiente manera : – envasado: 40% a 50% de las emisiones (fabricación de materiales, en particular la botella) ; – viticultura: del 15% al 20% (consumo de combustible y producción de abonos) – distribución: del 15% al 20% (combustible) – vinificación: alrededor del 10% (consumo de electricidad). Ifv identifica y cuantifica las mejores prácticas para reducir la huella de carbono del sector vitivinícola en cada una de las 4 etapas: – envasado: botellas ligeras de vidrio y vidrio reciclado, alternativas a las botellas de vidrio (odres, latas, botellas de pet); – viticultura: fertilización orgánica, reducción del consumo de combustible (ajustes, densidades de plantación, organización del trabajo, tracción eléctrica o animal, etc.), métodos de espaldera, cubierta vegetal, retorno de los sarmientos al suelo, plantación de setos, etc; – distribución: transporte ferroviario y marítimo, reutilización de botellas de vidrio; – vinificación: fluidos refrigerantes, aislamiento térmico de edificios y tanques, etc. La huella de carbono cuantifica la contribución al cambio climático, pero no cubre toda la gama de impactos ambientales. El método de análisis del ciclo de vida es más completo y permite integrar otros indicadores como la emisión de partículas finas a la atmósfera, la eutrofización del agua (sobrecarga de nitrógeno y fósforo), la ecotoxicidad del agua dulce (emisiones de contaminantes orgánicos e inorgánicos), el consumo de agua, etc. En cuanto a los indicadores de ecotoxicidad del agua dulce y de eutrofización, la contaminación del agua resultante de la transferencia de contaminantes a las vides (productos fitosanitarios, nitratos, fósforo y metales) es un problema importante (50% y 40% de los impactos, respectivamente).

Publication date: November 18, 2024

Issue: OIV 2024

Type: Article

Authors

Emilie Adoir¹, Hugo Luzi¹, Sophie Penavayre¹, Valérie Lempereur¹

¹IFV, 210 Boulevard Vermorel, Villefranche-sur-Saône, France

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Tags

IVES Conference Series | OIV | OIV 2024

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